C'est dans les pubs de la station balnéaire de Saly à Mbour, ville qui l'a vue naître, que Viviane a fait ses premiers pas dans la musique. Un jour de 1993 elle a rejoint comme choriste le 'Super Etoile' de Youssou Ndour. Six ans plus tard, son premier album solo « Entre nous » (Between us en anglais) (Ci Sunu Biir en wolof) avec le hit « Sama Néné » est sur toutes les lèvres quelques jours seulement après sa sortie. Un premier album qui sonne comme une illumination. Malgré l’expérience engrangé au côté de Youssou Ndour, la future star continue de ronger son frein avec un stoïcisme  avéré. Elle préfère attendre patiemment son heure au lieu de brûler les étapes.

Il faut attendre l’année 1999 pour la voir mettre sur le marché son premier album. Ce premier jalon posé sera par la suite comme le succès le plus phénoménal de la décennie. Bien entourée et soutenue par son manager de mari, Bouba Ndour, le frère de l’autre qui venait de rentrer des USA, Viviane  n’éprouve aucune peine pour s’insérer dans le circuit.  Les mélomanes ont naturellement piaffé d’impatience en attendant la prochaine livraison de la diva. Il faut attendre une année entière de dégustation avant qu’elle ne daigne se rappeler au bon souvenir du public. Elle produit un disque titré Nature. Cette seconde livraison lui permet de mieux asseoir son style et surtout de donner la pleine mesure de son talent.L’année suivante en 2002 ; elle récidive avec le double album Téré Nélaw et Fii ak Fée. Désormais rompue aux arcanes du show biz elle tourne énormément et asseoit sa notoriété presque les doigts dans le nez, tellement elle semble intouchable.

C’est avec la sortie de son troisième album titré Le Show qu’elle atteint réellement le sommet de la pyramide. Non contente de rallier tous les suffrages, elle met sur pied sa propre formation dénommée le Jolof Band. Elle enchaîne sur une première tournée internationale. Cette randonnée initiale va finir par prendre des élans de plébiscite. Elle sillonne avec bonheur l’Europe et les Etats Unis.

2004, pour la première fois de la jeune histoire de la musique sénégalaise, une artiste confirmée prend le risque de partager un album entier avec l’ensemble des rappeurs du pays. Dans tous ses albums elle a initié des collaborations avec des membres du mouvement. La nouveauté est que pour cette fois tout le disque est entièrement consacré à ce genre. La démarche va se révéler payante au delà de toutes les espérances. L’album  Esprit sera récompensé aux hip hop awards comme la meilleure vente de toute l’histoire. Elle a mis sur le marché, au courant de l’été 2005 un autre double album titré « Man Diarra »

Viviane qui est l’artiste leader de la nouvelle structure de production de son mari, Whatawhat scrute l’horizon avec un détachement et un courage qui en disent long sur son ardente envie de demeurer au sommet de la musique sénégalaise. Le mbalakh vient de trouver sa Reine et les puristes ne se lassent pas encore d’être bercés par la voix sensuelle de la fille de Mbour, devenue une star planétaire par la seule magie de son verbe et de cette réussite discographique, elle fait toujours bouger les foules dakaroises.

Youssou N'dour est né le 1er octobre 1959 à Dakar au Sénégal. Son père Elimane est ouvrier. Sa mère Ndèye Sokhna Mboup est griotte. Dès son plus jeune âge, il préfère la musique à ses études. Mais ses parents sont intraitables et désirent le voir réussir. Pourtant à onze ans, il décide d'intégrer la troupe théâtrale Sine Dramatique. Remarqué par un musicien du Dounia Orchestra, Pacheco, celui-ci le recommande auprès du Diamono et particulièrement de Charlie Diop. Il entre au sein du groupe et attend patiemment son heure de gloire. Le véritable déclic se produit alors qu'il n'a que treize ans. A l'occasion de la mort de Papa Semba Diop dit Mba, leader du Star Band de Dakar, le Super Diamono compose un morceau que le jeune Youssou, de sa voix si particulière, doit interpréter lors d'un concert de soutien à sa famille à Saint-Louis. C'est un véritable succès. En 1975, Youssou N'dour rejoint un nouvel orchestre nouvellement engagé par un club réputé de la capitale, le Miami. En raison de son jeune âge, c'est le père qui négocie son contrat avec le maître des lieux, Ibra Cassé. En 1979 il forme avec El Hadj Faye le groupe l'Etoile de Dakar qui devient le Super Etoile en 81. Youssou chante en Wolof la vie quotidienne dans les quartiers populaires de Dakar, la réalité africaine et la pauvreté, sa famille et l'amitié. En 1983, Youssou, qui participe à l'Africa Fête au Pavillon Baltard de Nogent, séduit le public Parisien. Son séjour lui inspire Immigrés, une chanson sur les sénégalais vivant à Paris dont les paroles touchent tous les africains. En 1984, c'est la rencontre avec l'angalais Peter Gabriel. Ils deviennent amis, et Gabriel l'invite à participer à l'album So et à assurer sa première partie lors de la tournée qui suivra. En  1985, il participe au Printemps de Bourges et rencontre Jacques Higelin qui le fait participer à sa série de concerts à Paris Bercy avec Mory Kanté. Il participe aussi au disque Tam Tam pour l'Ethiopie, à l'initiative de Manu Dibango, pour le soutien à la lutte contre la famine. Peter Gabriel chantera un duo Shakin' the tree sur The Lion, premier album de Youssou à paraître sur le marché international en 1989, qui séduit les occidentaux sans trahir ses racines africaines. The Lion devient l'hymne officiel de l'équipe nationale de football du Sénégal. En 1990, il enregistre Set, produit par Brian Eno, avec le Super Etoile de Dakar et 13 autres musiciens qui apportent de nouvelles sonorités. Deux ans plus tard c'est l'album Eyes Open, nominé aux Grammy Awards, produit par Youssou et enregistré à Dakar dans son nouveau studio Xippi. Il obtient la consécration internationale en 1994 avec l'album The Guide-Wommat, et surtout avec son duo avec Neneh Cherry pour le Hit mondial Seven Seconds. En 1995 il enregistre avec Yandé Codou Sène l'album Voices of the Heart of Africa qui rend hommage à la musique des griots africains. En 1998 il écrit l'hymne officiel de la Coupe du Monde de Football La Cour des Grands, qu'il enregistre avec Axelle Red. Il rencontre ensuite Wyclef Jean du groupe haïtien The Fugees et enregistrent ensemble My Hope Is In You, sur l'album Joko. Devenu star, chacun de ses disques est attendu avec beaucoup d'intérêt. C'est le cas de "Joko" (From Village to town) qui après de long mois de maturation voit enfin le jour en février 2000. Pour le marché international, Youssou déploie les grands moyens. Sur cet album, il y a Wyclef des Fugees qu'il a rencontré à Londres et qui a travaillé sur trois titres. Il y a aussi Peter Gabriel et Sting qui viennent apporter leur contribution en chantant sur un titre chacun. Finalement, la musique du chanteur sénégalais s'apparente à une pop de facture internationale, que celui-ci ne renie d'ailleurs pas du tout. C'est cette double casquette de chanteur traditionnel et de chanteur international que Youssou N'Dour souhaite mettre en avant lors du Grand Bal qu'il donne à Paris Bercy le 21 octobre 2000. Il organise même la venue à Paris d'une partie de ses fans sénégalais. Composé de deux parties, le spectacle présente d'abord une série de duos de l'artiste avec des chanteurs aussi variés que Cesaria Evora, Zazie, Passi ou Peter Gabriel. Puis après une longue pause, c'est le moment du grand bal qui dure toute la nuit. En 2001 sur l'album vendu au profit d'Ecoliers du Monde / Aide et Action, Youssou a composé La Ronde des Ecoliers du Monde et d'autres chansons interprétées par Youssou et ses amis, Boubacar Mendy, Vivianne N'Dour et Ablaye Mbaye. Il sort en mai l'album Ba Tay avec 8 titres originaux. Sur l'album vendu au profit d'Ecoliers du Monde / Aide et Action, Youssou a composé La Ronde des Ecoliers du Monde et d'autres chansons interprétées avec ses amis, Boubacar Mendy, Vivianne N'Dour et Ablaye Mbaye. Il sort en mai l'album Ba Tay avec 8 titres originaux. Le Grand Bal de Bercy devient alors un événement annuel que tous les fans’ club de Youssou ne ratent pour rien au monde.

Née à Thiès en 1972, Coumba Gawlo Seck a grandi avec la musique grâce à ses parents artistes. Dès l`âge de 7 ans elle se met au chant en accompagnant sa mère Fatou Kiné Mbaye, une célèbre griotte. A 14 ans Coumba est consacrée Voix d`Or du Sénégal avec la chanson "Soweto" écrite par son père. Après avoir chanté dans l`orchestre de Baaba Maal, Coumba enregistre quatre cassettes de 90 à 95 qui connaissent un énorme succès, "Seytane", "Accident" en 1991, "Deweneti" en 1994 et "Kor Dior". En 1996 elle sort "Coumba Gawlo", son premier album sur le marché international. Elle enregistre en 1998 "Yo Malé" avec Patrick Bruel. Le titre "Pata Pata", la reprise d`une chanson de Myriam Makéba, devient le hit de l`été en France. Son cinquième album "Amine" confirme, en 1997, ses talents avec la chanson phare "Bine Bine", un hommage à la beauté et à la sensualité de la femme africaine. Après une tournée internationale l`album devient disque d`or et de platine.

L`album suivant "Sa Lii Sa Léé", entièrement écrit et composé par Coumba, lui vaut d`être élue Meilleure Artiste de l`Afrique de l`Ouest, devant Youssou N`dour, aux Kora Awards 2001 organisé en Afrique du Sud. Fin 2002 elle réalise, avec le bassiste Abdoulaye Diagne, une cassette pour le marché ouest-africain "Ma yeur li nga yor" (montre-moi ce que tu as). Une chanson est dédiée aux victimes du naufrage du ferry "Le Joola". En 2003, elle enregistre avec Souleymane Faye, l’ancien chanteur du groupe Xalam surnommé Diego, l’album "Gawlo et Diego". Cet album de 10 titres fut le succès de l’été au Sénégal. Avec une quinzaine de cassettes à son actif, le talent de la belle Coumba Gawlo s’exprime pleinement sur scène, au chant mais aussi à la danse : "Quand je suis sur scène je me donne entièrement, je vais vers mon public, je m’amuse avec lui. Je délire parce que je suis sur une autre planète et c’est l’un des moments les plus importants de ma vie".

Ses succès, à travers le monde, ont fait d'elle une véritable ambassadrice de la culture africaine. Et là, elle s'est sentie investie d'une mission à remplir. Aussi, s'est-elle lancée dans des actions humanitaires. Son association Awag œuvre en faveur des enfants malades et déshérités. Pour mieux réussir sa mission humanitaire, elle collabore avec l'Unicef et Plan International. Marraine du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, la chanteuse a visité plusieurs camps au Sénégal et dans la sous-région. Elle y donne à chaque fois des concerts gratuits.